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 TESTAMENT

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AuteurMessage
Phil
Hole in the Sky



Messages : 44
Date d'inscription : 08/12/2007

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MessageSujet: TESTAMENT   TESTAMENT Icon_minitimeVen 21 Mar - 20:46

Voici la discographie analysée superbement par Elric des Dragons sur le forum Judas Priest :


"Ce groupe de thrash ricain a été formé au début des années 80, autour de Eric Peterson (guitare), Louie Clemente (batterie), Greg Christian (basse) et Steve Souza (chant). Ce dernier part remplacer Paul Baloff au sein d'Exodus et c'est Chuck Billy, l'Amérindien, qui prend le relais derrière le micro et Alex Skolnick, âgé de 16 ans, vient compléter le line-up. The Legacy parait en 1987, produit par Jon Zazula (à qui l'on doit le premier Metallica) et délivre un thrash rapide, violent, avec des parties très hardcore (COTLOD). Un disque assez radical.




The New Order, l'année suivante, est quasiment un copié-collé du premier album et le succès est toujours au rendez-vous.



Mais avec l'album Practice What You Preach (1989), le groupe modère quelque peu le tempo et commence à proposer des pièces plus conséquentes, comme la justement nommée The Ballad qui n'a rien à envier aux ballades de Metallica de cette époque. Metallica d'ailleurs dont l'ombre plane toujours sur le groupe qui voit sur cet opus Billy s'affirmer comme un excellent frontman, qui arrive à réellement poser sa voix sur les morceaux plutôt que de beugler à tout va.



Mais Souls Of Black, l'année suivante, ne convaint pas les foules. Combos un peu faiblardes, manque d'inspiration, seules le titre éponyme et la power ballad The Legacy tirent leur épingle du jeu, la seconde portant quasiment tout l'album sur ses frêles épaules. Un petit râté dans la discographie.



Mais en 1992, sort The Ritual. Le black album de Metallica était sorti un an plus tôt et le managment de Testament a poussé le groupe à surfer sur ce succès (il n'y a pas à rougir : Megadeth, Exodus et dans une moindre mesure, Annihilator ont fait la même chose). Testament sera le meilleur élève et The Ritual est un album lourd, puissant, pachydermique dans le sens Black Sabbathien du terme... Electric Crown, So Many Lies, Return To Serenity sont les morceaux immanquables de la rondelle... boudée par les fans. Gros échec commercial pour le groupe et c'est franchement regrettable.



Paniqué, le groupe sort un mini live 6 titres l'année suivante, Return To The Apocalyptic City (selon le titre d'un morceau du premier album). Déjà, six morceaux n'est pas suffisant pour se donner une bonne idée du potentiel du groupe, surtout que celui-ci semble bien emprunté, miné par les querelles intestines. La gastro n'est pas loin...



... et ça a chié. Skolnick claque la porte, suivi par Louie Clemente. Si le premier est remplacé par James Murphy (Death...), c'est le White Zombie John Tempesta qui prendra les baguettes. Low est un album retour au source, assez brutal, avec quelques vocalises death metal qui viennent pointer le bout de leur grunts. Un bon disque, qui annonce une suite brutale.



Un live suivra l'année suivante, qui permet de donner une meilleure image du groupe auprès du public, avec une set-list plutôt bien équilibrée. Live At The Fillmore ne sera pas un grand live, mais il reste sympathique.



Deux ans plus tard, Demonic tombe dans les bacs et le groupe commence à muter. Compos brutales, radicales, Chuck Billy qui vire de plus en plus vers des vocaux death parfaitement maîtrisés... Un disque sombre, froid (avec un titre comme John Doe, difficile d'être chaleureux !) mais bon, très bon même. Testament évolue bien et sait rester moderne. Une pépite assez méconnue en revanche.



En 1999, Testament affiche un line-up monstrueux : outre Chuck Billy et Eric Peterson, on retrouve Dave Lombardo à la batterie, James Murphy à la guitare et l'excellent Steve Digiorgio (Death, Control Denied...) à la basse. Et le groupe signe l'un des meilleurs albums avec The Gathering, puissant, violent, thrash jusqu'au bout des ongles. Le public se rappelle d'un coup de ce groupe qui aura passé presque l'intégral des années 90 dans l'ombre, mais qui rennait magnifiquement de ses cendres. Un des Testament à posséder obligatoirement.



Le succès revenant, les fans se font pressants et le groupe réenregistre quelques vieux morceaux sur First Strikes Still Deadly. Si Digiorgio est toujours là, on note que Tempesta fait son retour derrière les fûts, mais l'on retrouve aussi avec plaisir Skolnik qui n'a pas oublié les frissons que lui procuraient le thrash (il fait du jazz d'excellente facture en solo) ainsi que... Steve Souza (kikicé ? retour au début de post !). Une compilation qui donnera des idées au groupe, mais pour le moment, toute tournée était délicate, Chuck Billy ayant contracté un cancer fort rare, cancer dont il guérira miraculeusement (pour une fois qu'un métalleux s'en tire, on peut parler de miracle...).



Chuck Billy de retour, le groupe peut alors tourner et on retrouve un line-up sympatoche sur le Live In London (Chuck Billy, Eric Peterson, Alex Skolnik, Greg Christian, Louie Clemente/Joey Tempesta) qui se concentre sur la période 87-92, un peu rétro, mais il s'agit d'une tournée de reformation après tout... Louie Clemente ne fera pas partie de la suite, ne pouvant plus assurer ses parties de batterie. Mais l'histoire continue...




Merci Elric pour cette analyse détaillée ."
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